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Balade légère sous la nef des arbres ou par les sentiers sauvages qui se perdent et s’entortillent à loisir. Labyrinthe végétal.
Perception aiguisée des sons les plus minuscules : froissement de feuilles ou de brindilles, envol d’un oiseau, passage d’une libellule ou d’un papillon…
Tout devient palpable : rai de lumière dans les charmilles, éclat d’une fleur sauvage ou douceur de la parure d’une écorce moussue, clapotis d’un filet d’eau sur les pierres et entre les herbes d’un fourré. On pourrait presque entendre pousser la sève des arbres et arbustes, entendre pousser les herbes, les fougères et les graminées…
Silence et Liberté.
© Thea
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sur une musique de Mozart
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Inutile de présenter Les Chœurs de l'Armée Rouge, cet ensemble militaire russe composé de chanteurs, musiciens et danseurs.
Ils accompagnent ici Vincent Niclo dans
Vincent Niclo, chanteur ténor français, est né le 6 janvier 1975 à Paris. Il est issu d'une famille d’artistes.
D'abord intéressé par le théâtre, il s'inscrit au cours Florent, puis aux cours Simon et participe à stage à l’Actor Studio. De plus, Vincent Niclo fait deux ans de danse moderne
IL enchaîne alors les rôles dans des comédies musicales :
Après un premier album solo en 2005, Vincent Niclo effectue en 2006 une série de concerts avec un orchestre symphonique et 150 musiciens et choristes dans le cadre de la tournée Night of the Proms. Il décide de retourner vers le chant classique. Ayant envie de reprendre des grands airs d'Opéra avec des chœurs, il se tourne vers les Chœurs de l'Armée rouge. Il rencontre alors l'ensemble officiel à Moscou et le Général Eliseev, enthousiasmé par le projet, invite Vincent sur scène tout au long de leur tournée française de mars 2012. Vincent Niclo chante chaque soir dans les Zénith français les titres Ameno et La Marseillaise, qui figurent sur l'album Opéra rouge.
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Dédié aux amoureux de la Petite Reine de la famille !
Tout mômes, avec le frangin de deux ans mon cadet, on jouait à être Coppi, Robic ou Bobet dont la TSF et les journaux transmettaient les exploits. Nous n’avions pas de vélos, des trottinettes suffisaient ou tout simplement un « guidon » de notre fabrication. Avec la casquette distribuée lors de courses locales et l’indispensable bidon !! Et on traçait, et on se prenait pour les rois de… la petite reine ! Sans applaudissements ni bouquets de fleurs à l’arrivée !
Bien que le cyclisme ne soit pas vraiment mon… rayon, les 100 ans de cet événement sportif qui appartient à notre patrimoine national sont importants. Mais l’itinéraire de cette année néglige la moitié nord et est de l’hexagone…
« Créé en 1903, interrompu à deux reprises par la guerre, le Tour de France célèbre donc sa centième édition cette année. Henri Desgrange, ancien cycliste puis journaliste, est surtout le père fondateur du Tour de France. Il en fut également l'organisateur jusqu'en 1939 avant de passer la main à Jacques Goddet, un autre journaliste sportif.
Maurice Garin, 1er vainqueur du Tour de France en 1903.
Tout un symbole. Le premier vainqueur de la Grande Boucle est à l'image de cette France du début du XXe, un laborieux. Maurice Garin est un immigré italien venu chercher meilleure fortune de l'autre côté des Alpes. Avant de devenir coureur cycliste, il est ramoneur, ce qui lui vaudra un surnom affectueux dans la presse de l'époque. Alors que la IIIe République est déchirée par l'affaire Dreyfus, il permet, en remportant le premier Tour de France de l'histoire, de réunir le pays autour de sa victoire. A 32 ans, Garin boucle le parcours en 94 h 33' et 14' (et 25 km/h de moyenne), devant Lucien Pothier et Fernand Augereau, qui pointent plusieurs heures derrière.
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Ces mots de tous les jours empreints de tendresse et d’amour « des mots comme ça/des mots de tous les jours/Des mots tout gris des petits mots de rien/ Des mots de rien du tout » Le matin au réveil, dans la journée, le soir au coucher. Ce langage où tout est dit en... peu de mots. Avec les intonations, les regards et les silences.
Une voix, un visage atypiques, reconnaissables entre mille. Ceux de Jeanne Moreau. La Grande Dame au charme incontestable, née le 23 janvier 1928, happée par le “tourbillon de la vie” de 'Jules et Jim', le chef-d'oeuvre de François Truffaut en 1962. Son nom est associé à un nombre impressionnant de projets, y compris à la télévision, en témoignent ‘Les Rois maudits’. Légende vivante, on la sollicite et on l'honore régulièrement : présidente du Festival de Cannes, officier de la Légion d'honneur, présidente du Festival de New Delhi, césar d'honneur en 1995 et en 2008…
Elle chante ici l’amour. L’auteur de ces « Mots de rien » est Serge Rezvani, né le 23 mars 1928 à Téhéran, peintre, écrivain (romans, pièces de théâtre), ainsi qu'un auteur-compositeur-interprète de chansons (il se qualifie de pluri-indisciplinaire3).
Il a écrit plus de 40 romans, 15 pièces de théâtre et deux recueils de poésie, et est l'auteur de la célèbre chanson Le Tourbillon, interprétée par Jeanne Moreau dans le film Jules et Jim, ainsi que de J'ai la mémoire qui flanche (chansons qu'il signa sous le pseudonyme de Cyrus Bassiak).
D’après Evene et Wikipédia
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… Gheorghe Zamfir les accompagne à la flûte de Pan ?
De lierre ou de vigne-vierge festonnées
De tulle transparent et léger
Ou de brocards et velours habillées
Les fenêtres discrètes humbles ou solennelles
Observent le monde
Une main effleure un rideau
Un visage guette la rue le ciel
Une bouche fait un zéro
Sur la buée des carreaux
Un chat égare ses pattes sur le lit
Des rêves bleus de l’été assoupi
Et puis
Un volet ajouré clôt ses paupières sur la nuit
Dont les pieds nus glissent dans les allées
Du jardin ou sous les réverbères de la ville
Sous l'oeil de Vénus l’Etoile du Berger
© 27 juin 2013 Thea
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« Je me demande si je ne suis pas en train de jouer avec les mots » Boris Vian (1920/1959)
Il est difficile de classer Boris Vian, l’atypique. A défaut je le mets ici dans la chronique « Voix de toujours » en tant que chanteur compositeur interprète dont « Le Déserteur » une chanson-culte, mais il fut plus que cela ! Un talent aux multiples facettes qui se sont concentrées sur 39 ans ! Et que les jeunes générations découvrent au lycée avec l’étude de « L’Ecume des jours. »
« Ingénieur de formation, Boris Vian débute sa carrière artistique en tant que trompettiste dans les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. Malgré le succès et le scandale provoqué par les pastiches de romans noirs américains qu'il écrit sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, parmi lesquels 'J'irai cracher sur vos tombes', l'un des best-sellers de l'année 1947, 'Et on tuera tous les affreux' et 'Les Morts ont tous la même peau', les romans qu'il publie sous son véritable nom dans les années d'après-guerre, 'Vercoquin et le plancton', 'L'Ecume des jours' ou encore 'L'Arrache-coeur', ne lui apportent pas la notoriété escomptée. Egalement auteur de pièces de théâtre, de chansons et de poèmes, de critiques musicales, Vian mêle dans ses romans humour et mélancolie à une écriture poétique qui met en valeur son imagination débordante.
Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis. Outre son œuvre littéraire il a, pendant quinze ans, milité en faveur du jazz, qu'il a commencé à pratiquer dès 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans des journaux comme Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz. Il a aussi créé 48 émissions radiophoniques Jazz in Paris, dont les textes, en anglais et en français étaient destinés à une radio new-yorkaise et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996
Boris Vian, réputé pessimiste, adorait l'absurde, la fête et le jeu. Il est aussi l'inventeur de systèmes parmi lesquels figure le « peignophone », un instrument de musique composé d'un peigne et d'une feuille de papier à cigarettes dont il jouait au lycée.
Malade du coeur depuis l'adolescence, il succombe à l'âge de 39 ans d'un arrêt cardiaque, lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes laissant derrière lui une oeuvre riche et variée qui reste à ce jour inimitable. »
D’après EVENE et Wikipédia
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Dame Tortue et Famille escargots me l’ont dit : « Ne va pas si vite ! Ne cours pas ! »
Et j’ai observé le monde autour de moi. Récemment surtout. Les hommes et femmes d’affaires ou d’infos immédiates pressés (obligés de par leur fonction ) d’atteindre l’autre bout du monde en un temps record, collés à leur « troisième oreille» ou leur « troisième œil » sempiternellement connectés à leurs écrans ! Séparément ou simultanément. Sans répit. Les familles et les enfants surexcités encombrés de bagages, les indécis qui transitent entre deux destinations, deux domiciles. Les enracinés, les déracinés en transit et vous et moi, pris malgré nous dans la toile enchevêtrée et le torrent des nouvelles que charrient la radio, la TV, les réseaux sociaux, et les sites Internet pour les accros toujours en recherche d’une quête éperdue de bonheur ou d’expériences nouvelles.
Dame Tortue et Famille
escargots m’ont mise en garde : « Tu peux, vous pouvez multiplier les
trajectoires autour de la planète ou de votre lieu de vie, mais ralentis,
ralentissez. Prends, prenez le temps de vous arrêter, d’observer, d’écouter,
là, dans cette salle des départs à la porte du cœur. Là où tu auras, où vous
aurez un autre regard, un autre vécu.»
Quelques citations en écho :
« Dans tout ce que tu fais, hâte-toi lentement. » dit un Proverbe français.
Et : « La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force. » Plutarque (Extrait du Vie de Sertorius)
ou encore : « Tout ce qui doit durer est lent à croître. » Louis de Bonald.
En conclusion, je ne sais si je deviendrai un jour Dame Tortue ou Famille escargots, je
sais seulement que je peux essayer de cultiver la plante de la
« lenteur », la vraie, la seule, l’essentielle. De me donner le
temps de... Celui qui échappe à toutes les trajectoires et destinations.
© Thea
La vidéo me plaît bien dans sa simplicité... Merci à Martine Asselin
Texte et illustration : compo perso détenteur de copyright inscrit : 00052471-2
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J’ai, comme beaucoup d’entre nous, un besoin intense de Silence dans le tohu-bohu du monde, plongée en apnée là où « parle » ce que d’habitude nous n’entendons pas/plus. Besoin d’être comme la feuille ou la toile blanche, en attente des mots, du trait, de la note de musique. Le Silence peut être déchirant et même dérangeant pour ceux qui ne peuvent vivre sans bruits de fond et donc se concentrer. Ce monde de sonorités et de tumulte est épuisant, il perfore l’esprit. Oui, j’ai besoin de Silence et la Lecture est une pause nécessaire.
J’aime ce proverbe japonais : « Les mots
qu’on n’a pas dits sont les fleurs du silence ».
Quelques citations :
« Ce qu’il y a de merveilleux dans la musique de Mozart, c’est que le silence qui la suit est encore du Mozart » Sacha Guitry.
« Les toiles sont les journaux intimes des peintres. » Zan Wou-Ki
« Face à un livre, nous sommes totalement seuls, plongé dans un silence absolu » et « Entre chaque battement de cœur court le silence » Marc de Smedt, « Eloge du silence »
« Dis-moi ce que tu tais, je te dirais qui tu es » (phrase placée en exergue de Le Petit Silence Illustré », ancêtre du journal satirique Hara Kiri)
Illustration : compo perso détenteur de copyright inscrit : 00052471-2
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Elles sont l’Esprit de la Montagne. Du Vercors au mont Cenis, en passant par le col de l'Iseran, le Pilat… Elles, les fleurs : colchiques, myosotis, edelweiss, digitales pourpres, pervenches, asters, gentianes, renoncules, iris etc.. Plusieurs milliers d’espèces de la plus humble à la plus prestigieuse. Leurs clochettes, calices, et grappes couronnent le front de la Montagne, s’épanouissent à foison et parfument ses flancs rocailleux ou herbus quand le dieu Soleil les sacre avec magnificence.
Ces merveilles vous sont offertes sur des extrait des albums de Michel Pépé dont la musique est une Ode à la Nature et à l’âme. Qu'elle élève.
Merci au vidéaste.
© the@
Illustration : compo perso détenteur de copyright inscrit : 00052471-2
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Un timbre de voix très particulier, une émotion à fleur de cœur
et de peau, beaucoup de sensibilité et de tendresse. Qui ne laissent pas indifférent. Des portraits de personnnages avec des histoires de vie prises à la source. Qui ressemblent à des proches, des voisins... Sortes de croquis ou de fusains aux traits précis. Des hommes comme " Le Tendre " il y en a dans nos souvenirs.
« Gérard Berliner, né le 05 janvier 1956- décédé 13 octobre 2010, des suites d'une crise cardiaque avait gardé en lui des exigences d’absolu, des forces fragiles. Homme solide et tendre, il semblait avoir construit ses remparts à l’aplomb d’une faille (gouttedeau.blog.lemonde.fr/.../gerard-berliner
Boudé par la télé et la radio, Gérard Berliner, l’enfant de Ménilmontant, enregistre son premier 45 tours à quinze ans et demi et, malgré le succès de « Louise » en 1982 (plus d'un million et demi d'exemplaires.), que lui écrivit le parolier Frank Thomas, il a connu la galère des années noires.
Illustration : compo perso détenteur de copyright inscrit : 00052471-2
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