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Transcendance et souverain style
En hommage respectueux et admiratif à Paul Valéry
Le don de la transcendance, grâce suprême,
Aux artistes doués confère du génie.
On le trouve toujours dans les plus beaux poèmes.
Ô Le cimetière marin, de Valéry!
Quand j'étais lycéenne, mes compagnes et moi
Apprenions à pouvoir expliquer un poème.
Il nous fallait répondre à de nombreux pourquoi
Dont certains nous posaient d'embarrassants problèmes.
Or en ce temps lointain, rare était le mystère.
Les auteurs employaient un parler beau et franc,
Même quand ils prenaient plaisir à satisfaire
Leur désir d'intriguer par des mots étonnants.
D'un genre nouveau, Le cimetière marin
Surprit énormément ceux qui nous enseignaient.
Ils ne lui trouvaient pas un mérite certain.
Allèrent à l'auteur qui demeura muet.
De nos jours une étude approfondie, brillante
Révèle la passion qu'abritent les images.
L'auteur s'est exprimé sur les versets qui chantent
Portés jusques à lui par le vent du rivage.
26 mai 2016
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Les yeux restés clos, je m'éveille
Or ne fais aucun mouvement.
J'ai vécu des événements
D'une étrangeté sans pareille.
Je me sens bien dans le silence
Et n'ai pas l'envie de bouger.
Le confort m'incite à songer.
L'heure n'a aucune importance.
J'accueille la passivité
Manque d'énergie ou paresse?
Privilège de ma vieillesse!
J'ouvre les yeux à la clarté.
Après avoir bu un café,
Face à un ciel uni, morose,
J'avais opté pour cette pause
Que régulièrement, je fais.
Il est midi, je n'ai pas faim.
Aucune urgence ne me presse.
Ce jour ne crée pas l'allégresse
Mais il est plaisant c'est certain.
25 mai 2016
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Oh bonjour! Que devenez-vous?
Cette question certes banale,
Posée d'une voix amicale
Ne m'embarrassait pas du tout.
Lors, je la posais à mon tour.
C'était au temps des connivences.
S'est répandue l'indifférence;
On se dit à peine bonjour.
Je reste la même, sereine,
En ayant fait l'apprentissage
Des moyens qui nous rendent sages.
J'ai des regrets mais pas de peines.
Me suis fait des amis fidèles,
Par la magie, dans le confort.
Nous unissent des rayons d'or
Je m'y élance à tire d'ailes.
24 mai 2016
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N'aura jamais plus de trois ans
La petite fille adorable
Mais de s'émouvoir incapable,
Passive en son coin tout le temps.
Elle habite dans ma maison.
J'avais autrefois l'habitude
D'interrompre sa solitude,
L'habillais selon les saisons.
Souvent, la prenant par la main,
Je la faisais marcher sans peine,
Récent, possible phénomène.
Elle
avançait à petit train.
Auraient bien pu la croire en vie
Des enfants jouant dans la rue
Que rendait gais notre venue.
Lors, je leur présentais Sylvie.
Ne l'a pas malmenée le sort.
Son visage est resté le même.
Il conserve une grâce extrême.
Mais jamais plus je ne la sors.
22
mai 2016
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Je possède un volume que j'ouvre peu souvent.
Cependant il contient des propos étonnants,
Parfois sophistiqués, des discours poétiques,
Des citations savantes, des envolées lyriques
Et de nombreux instants de grâces savoureuses.
En ce jour de printemps, ensoleillé et chaud,
Seule en mon jardinet, mais ravie et joyeuse,
Je murmure des vers que j'avais trouvés beaux.
« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre, un peu chaque matin »
Pour rendre hommage à ma mémoire, à sa rigueur,
Je vais chercher mon livre, au hasard le feuillette
Et j’y trouve des vers me mettant l'âme en fête.
C’est une invitation faite un vingt et un mai
D’errer dans la nature, qui étale ses fleurs.
« Puisque mai tout en fleurs, dans les prés nous réclame »
Ce jour même se trouve être un vingt et un mai,
Un peu particulier, c'est mon anniversaire.
J’accueille dans la joie ce poème troublant.
Venu de l'au-delà, insondable mystère!
Or en soirée, pour ajouter à mon émoi,
Sur mon petit écran s'affiche face à moi
Le portrait du vieil homme, auteur des Misérables
On va y projeter son oeuvre remarquable.
J'ai reçu un message, une évidence claire!
21 mai 1999
Puisque mai tout en en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
Et l'air et le printemps et l'horizon immense,
L'horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur !
Victor Hugo
21 mai 1835 (Les chants du crépuscule)
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Les
maisons d'édition renommées qui publièrent de la poésie pendant de longues
années, sauf exceptions, n'acceptent plus d'évaluer des manuscrits de poésie.
Ils ne croient pas au mérite des poètes de ce siècle.
Par contre, des maisons d'éditions sans prestige s'offrent à publier les manuscrits de poètes qui
éprouvent
le besoin d'être connus et qui le sont déjà souvent grâce à certains sites de
poésie. Elles les invitent à leur envoyer
leurs écrits.
Certains
blogueurs, ayant reçu de nombreux commentaire élogieux de personnes qualifiées
se sentent confiants et passent d'interminables heures à peaufiner un manuscrit
qu'ils décident d'envoyer.
Ô le piège! La poésie ne se vend pas si elle n'a pas été publiée par l'une des maisons d'éditions renommées. Les éditeurs en sont persuadés.
En conséquence, aucun des manuscrits sollicités ne sera accepté. La
justification du rejet est:
ne
correspond à la poésie que nous publions.
Je suis
au nombre des piégées. Mon manuscrit m'a été retourné et je suis persuadée
qu'il n'a pas été feuilleté même par simple curiosité.
Il n'est pas évident de comprendre la stratégie de ces éditeurs malhonnêtes dont au Québec, certains sont subventionnés par les deux gouvernements, provincial et fédéral.
Je ne sais pas ce qui se passe exactement en France. Je veux rendre hommage aux éditions Pierre Seghers qui donnent une chance aux poètes qui leur sont inconnus.
Je regrette de n'avoir pas lu à temps le
livre de monsieur Robert Melançon, ancien professeur de lettres à l'université
de Montréal.
Dans son ouvrage est intitulé « Pour une poésie impure » il explique ce que l'on doit savoirsur l'édition de la poésie actuelle. Cela m'aurait évité une somme de travail considérable.
Montréal, 19 mai 2016
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Être né de parents sans biens
Ou quelques fois dans la misère,
Peut sembler injustice amère
Au jeune qui n'arrive à rien.
Devenu un charmant jeune homme,
Il lui manque de gros atouts;
La joliesse mais sans le sou,
Il reste démuni, en somme.
Si une chance se présente,
Pour défier la pauvreté,
Sans gros efforts en vérité,
Elle lui apparaît tentante.
Gigolo! Qu'en dit la maman?
Il y aurait des avantages.
Pour elle, une amie de son âge,
La grande vie pour son enfant.
18 mai 2016
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Je tente un impromptu sans thème.
Le voudrais drôle évidemment.
Un mot pour un commencement,
D'une terminaison que j'aime.
Rigolo... Au galop, galop!
De chatouilles aussi mes enfants,
Sans aucun doute, étaient friands.
Éclats de rire en trémolos.
La nostalgie, dans le silence,
Avec douceur, sereinement,
Me conduit au recueillement,
Ouvre l'espace de l'absence.
17 mai 2016
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Le si est note de musique.
Son homonyme un petit mot
Qui en surgissant nous indique
Qu'il faudra agir comme il faut.
Savoir ce qu'il convient de faire
Dépend des données du moment,
Pouvant changer subitement.
Être attentif est nécessaire.
Les rêveurs, eux, dans leurs errances,
Se veulent redresseurs de torts
Pour cela comptent sur le sort.
Imaginent sa connivence.
Si au lieu d'un feu ravageur,
Qui triomphalement progresse,
Un afflux d'intense tendresse
Désormais répandait des pleurs.
Si dans l'espace d'infamie
Où un million d'êtres périssent
Venait le dieu de la justice,
Il rendrait les guerriers amis.
Si un grand malade en sursis,
Par une inexplicable chance
Se trouvait en convalescence
Il déborderait de mercis.
Abondants demeurent les si.
Ils s'imposent aux gens prudents
Qui pour agir mettent du temps.
Les si les rendent indécis.
16 mai 2016
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Je viens
de faire un constat consternant. M'étant rendue à la librairie Renaud-Bray de
Montréal avec
l'intention d'y trouver au moins un recueil de poésie publié par la maison des
Éditions David et n'en ayant trouvé aucun, je me suis étonnée de ne voir dans
le petit espace récemment consacré à la poésie québécoise aucune anthologie de
poèmes contemporains. Il s'y trouvait un essai, intitulé
«Pour une poésie impure» L'auteur
Robert Melançon y révèle sa déception: aucun livre de poésie québécoise
contemporaine n'a été vendu selon ce qui lui fut dit par des éditeurs d'ici. Certes
il est triste de savoir que seulement un pour cent des lecteurs de poésie dans
le monde achètent
ce qu'ils aiment lire sur la toile.
J'avais en parfaite ignorance de ces faits
travaillé à une anthologie de mes poèmes, confiée en avril dernier aux éditions
David. Ce recueil de
cent-soixante-six poèmes sera certainement refusé à moins que je puisse avoir l'assurance de mes lecteurs virtuels qu'ils feraient l'effort de l'acheter connaissant mes choix poétiques.
J'ai la naïveté de vous inviter à vous manifester auprès de l'éditeur qui a mon manuscrit pour lui signifier votre intérêt à voir mes poèmes publiés sur papier. Le Québec se trouve dans un vide poétique qu'il ne mérite pas.
Les éditions David reçoivent des subventions des deux gouvernements
Références de mon livre à éditer;
À Capella
Poèmes de Suzanne Walther-Siksou
Pour Voix intérieures
Éditions David.com
Directeur littéraire Marc Pelletier
e.mail
marcpelletier@editionsdavid.com
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